Patrick Swirc - Exposition La mère des morts
Depuis la première représentation connue de l'homme dans grotte de Lascaux, en Dordogne, l’érotisme et la mort sont associés. Dans la mythologie Hindoue, l’association de la mort au corps féminin est fréquente et peut avoir plusieurs significations : c’est entre autres un symbole de la création.
Dans le paganisme slave ( Wikipedia )
Les anciennes tribus slaves voyaient la mort comme une femme vêtue de blanc, tenant à la main des jeunes pousses qui ne fanaient jamais. Être touché par ces pousses faisait tomber dans un sommeil perpétuel. Cette représentation a survécu au christianisme durant tout le Moyen Âge, et n'a été remplacée par l'image plus répandue dans la tradition européenne d'un squelette allant et venant qu'à la fin du xve siècle.
Dans le paganisme lituanien
Les Lituaniens appelaient la Mort Giltinè, du mot "gelti" qui signifie "piquer". Giltinè était représentée sous les traits d'une vieille femme laide, avec un long nez bleu et une langue empoisonnée. La légende raconte que Giltinè était une jolie jeune femme enjouée qui fut emprisonnée durant sept ans dans un cercueil. La déesse de la Mort était la sœur de la déesse de la Vie et de la Destinée, Laima, ce qui symbolisait les relations entre le début et la fin de la vie.
Par la suite, les Lituaniens ont adopté la vision chrétienne de la Mort, avec sa robe noire et sa faux.